À partir d’une étude récente de l’Université Laval sur plus de 600 tourbières du sud du Québec, la tourbière de Villeroy s’est classée 2e pour son potentiel de conservation en raison de sa grande superficie et de la diversité de ses habitants floristiques. Une grande partie de la tourbière se situe sur des lots publics dont la gestion a été déléguée à la MRC de l’Érable.

Étant donné que ce milieu naturel joue un rôle important pour le maintien de la qualité de vie de la population et qu’il constitue une belle opportunité de développement de l’écotourisme dans la région, des intervenants locaux et régionaux se sont donné la main et ont formé un comité consultatif pour favoriser sa protection et sa mise en valeur.

 

Qu’est-ce qu’une tourbière ?

Une tourbière est un milieu humide qui se développe habituellement dans une dépression. Les mauvaises conditions de drainage qu’on y trouve ont pour effet de ralentir la décomposition des débris végétaux morts (feuilles, tiges et racines), si bien qu’année après année, ils s’accumulent pour former un dépôt que l’on nomme tourbe.

L’accumulation de tourbe est un processus lent et certaines tourbières peuvent prendre des milliers d’années pour atteindre 4 à 6 mètres d’épaisseur. Grâce à l’étude des grains de pollen contenus dans la tourbe, il est possible de reconstituer l’histoire de la végétation de la région au cours des derniers 8 000 ans.

 

Documents disponibles en lien avec la grande tourbière :

 

Texte et photographies:

Éric Perreault (Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec)